Ça vous tente ?

tartiner c'est ce qu'on sait le mieux faire après skier

Bravo Cancan et bienvenue de retour chez nous maintenant tu as pas mal de messages à lire bon courage

Et voila, j'ai lu tous les messages de ce sujet. En ce qui concerne les étapes que j'avais écrits avant mon départ, elles sont pas du tout respectées. J'avais bien mis qu'elles pouvaient êtres modifiables.
J'ai mal calculé le nombre total de kilomètres, 1089km mais c'est en fait 1205km. Bon, on est pas à 100 près.
Le récit de la première étape dans la journée.

ben ça nous tente !

Voici le récit de la première journée:

- Etape 1: Ville de départ --> Palinges (88,5km)
Parti aux environs de 8h30 sous un ciel nuageux donnant parfois quelques averses. Je m'arrête manger (un sandwich que j'avais pris soin de préparer le matin) à Paray le Monial. L'après midi, je continue en direction de Volesvres. J'arrive asse tôt et j'ai envie de poursuivre plus loin. Je poursuis en direction de Palinges ou environ 5km avant je suis surpris par un gros orage (le ciel est devenu noir en un rien de temps). Pas de possibilité de s'abriter, je suis dans une ligne droite et aucun arbre est en vue. J'ai juste le temps d'enfiler une veste mais bon nombre de mes affaires sont déja mouillées. quelques dizaine de minutes après, la pluie s'étant arrêtée, je continue et j'arrive au camping de Palinges. Je m'installe. Je suis le seul français, il n'y a que des hollandais. j'essaie d'entrer en contact avec un hollandais pour lui demander s'il venait pour la première fois en France. La réponse est oui et qu'il voyage avec sa femme en caravane. La discussion était un peu dur, il avait un accent lorqu'il parlait anglais et mon anglais à ce moment la n'était pas très riche non plus.
La nuit est entrecoupée d'orages, de violentes pluies (j'ai cru à un moment que la pluie allait trouer la tente tellement ça tombait fort). Au petit matin, je pliais la tente mouillée, une nouvelle journée m'attendait et le soleil était présent.

La suite demain.

Campagnard quand tu dis : << mon anglais à ce moment la n'était pas très riche non plus.>>
Il a fait fortune depuis ? Bon ça c'est la connerie à Z1Z1

Maintenant parlons sérieusement : c'est bien, je trouve , d'engager la conversation avec des étrangers en parlant un langage différent ! bien sur c'est coton, mais c'est vraiment là que l'on apprend, progresse et finalement acquière une bonne expérience ! Et puis c'est sympa pour les hôtes ! Bravo !

Hei pitète toi aussi tu avais l'accent franco-anglais quand tu leur causais !

Je me souviens de mon séjour à Cambridge pour le boulot je .... tentais de causer technique avec des collègues d'Outre-Manche.
Avec un des deux j' y arrivais, duraille, mais tout de même ( avec les mains, ça aide ) je le pigeais a peu près son collègue .... Niet, nada, No quoi ! à la fin de la semaine j'ai fini par demander à celui que je comprennais pourquoi j'avais tant de mal avec l'autre ? Il m'expliqua alors que lui était du Cambridjeshire et que celui que je pigeais plus mal était du Devonshire !

Un Chitmy jactant avec un Bérrichon : c'est kif kif mon zami

Depuis je cause par le Net, on dit que je parle du nez ! Snifff !

- Etape 2: Palinges --> Chagny (88km)
Parti vers 9h sous un beau soleil, je traverse de nombreux villages en quête de trouver une boulangerie (pas évident d'en trouver une ouverte le lundi). après les 3 boulangeries des 3 villages traversées fermées, Saint Vallier fut la bonne ville. Après quelques courses effectuées dans une grande surface avant la fermeture à proximité de Montceau les Mines, je mange près du lac de Montceau les Mines. Une petite voie verte longue de quelques kilomètres part d'Ecuisses mais après c'est à nouveau de la véloroute. ça monteet ça descend tout du long sous un grand soleil. Et puis au bout d'un moment plus d'eau, mince ! Je continue et après une dizaine de kilomètres, je me ravitaille en eau au cimetière de Saint Jean de Trézi. Puis la véloroute cède la place à une voie verte. Il est un peu plus de 15h lorsque j'arrive au camping. La réception est fermée mais le gérant, très sympa et souriant me dit de choisir un emplacement. Plus tard, vers 17h, deux allemands eux aussi cyclotouristes arrivent au camping et se mettent sur un emplacement à coté du mien. Une fois qu'ils sont installés, je viens vers eux et commencent à leur discuter en anglais. Ils me disent qu'ils sont partis de Francfort Samedi dernier dans le but d'arriver à Nantes dans 10 jours en suivant le canal du Centre. Aujourd'hui ils étaient partis de Dôle et l'étape de demain, ils avaient prévus de s'arrêter à Digoin. Ils étaient très sympas. Ils m'ont dit qu'il ne faisait pas le retour en vélo mais en train et qu'ils passient par Paris. Un des deux était prof de sport.

Cette journée se termine, la suite ce soir ou demain.

tu as tenu un journal de bord pendant ton périple?

Oui, sinon je ne pourrait pas me rappeler de toutes ces choses.

marcu a écrit:tu as tenu un journal de bord pendant ton périple?

Je me suis aussi posé la question la nuit dernière ! entre deux ronflements je refais le monde et je joue au penseur de Rodin !

Gardes bien précieusement ton carnet de notes Campagnard, un jour tu seras content de le revoir et moi je vais enregistrer les textes que tu nous mets dès fois que la bibliothèque nationale ne le fasse pas !

- Etape 3: Chagny --> Cluny (77km)
Parti vers 9h sous un ciel nuageux, je filais en direction de Chalon ur Saône par la voie verte pour atteindre la ville à 10h. J'ai mis 45min à trouve mon chemin à travers la ville, aucune indication était présente et ayant une carte 1/300 000ème dur dur. Je n'ai pas rencontrer grand monde, j'ai été étonné. Quelques cyclotouristes et familles sinon pas grand monde. Pause casse croute à Saint Gengoux le National non loin de personnes qui étaient de vers chez moi car ayant entendu des noms de villes que je connaissait. Je m'approche et leur demandent d'où ils sont. Ils habitent à 5km de chez moi et m'ont invité à prendre le gateau avec eux. On a discuté pendant environ une demi heure. Et puis il faut partir, je recommence à rouler et eux à visiter les alentours. J'arrive à Cluny ers 16h. Le soir, je demande souvent aux gens lorsque je fais la vaisselle s'ils savent le temps qu'ils fera demain. J'ai discuté à une retraitée qui venait du Calvados et qui était étonné du nombre de camions circulant sur la N7, elle se demandait si elle n'allait pas rester plus longtemps (normalement 2 jours) à Cluny tellement la ville était belle. Le soleil est revenu. Le ciel est bleu.
Il est 22h, il est temps d'aller de coucher. Je pense que j'étais un des premiers à me coucher car j'entendais beaucoup de gens qui discutaient, de portes qui claquaient.

- Etape 4: Cluny --> Saint Rambert en Bugey (56km)
Parti comme la veille, vers 9h, je n'ai rencontré que quelques personnes sur la voie verte, à part à proximité des caves et des coopératives de viticulteurs récoltants. J'entre das le tunnel du Bois Clair (tunnel le plus long d'Europe ouvert à une voie verte (1,6km)) à 9h43 pour en ressortir à 9h51. C'est humide à l'intérieur, heureusmeent que j'avais des gardes boues ce qui n'étaient pas le cas de deux personnes que j'ai rencontrer à la fin de la voie verte à Charnay lès mâcon. L'Office de Tourisme qui se trouve à proximité nous conseille de prendre un petit chemin (c'est un raccourci) pour rejoindre la gare de Macôn-Loché d'où il parait q'il est plus facile après pour sortir de la ville. Les deux jeunes gens venaient de Bourg en Bresse et étaient partis 4 jours en tamdem+remorque de chez eux et faisaient une boucle en passant par Cluny. Il devait passer à Crèches Sur Saône, ville qui était sur ma route. On décide donc de faire un bout de chemin ensemble lorsque, seulement quelques centaines de mètres après, à un croisement leur roue arrière vient de crevée. Un des jeunes étaient fous de rage car il m'avait dit queques minutes avant que ses pneus n'aimaient pas ça (ce genre de terrains). Je continue donc la route seul et croise quelques minutes après un autre tamdem+remorque, des hollandais qui cherchaient une route, pas la même que moi. Au bout d'un moment j'arrive à me sortir de la ville, pas par la route que je voulait mais bon, tant pis, je prend la N6 jusqu'à La Chapelle De Guinchay. Beaucoup de circulation, je bifurque pour traverser Saint Romain des Îles puis Thoissey et enfin arriver au camping de Saint Didier Sur Chalaronne. Je m'installe puis je vais faire un petit tour dans la ville. Vers 17h, deux cyclotouristes arrivent au camping et tournent autour d'un carré d'herbe (enfin d'herbe c'est un grand mot, c'était semblable à un champ de navet). On m'avait dit de me mettre là aussi, quand j'ai vu ça, j'ai recherché un autre emplacement ailleurs. J'ai trouvé un bon emplacement bien herbeux, il n'était pas dans la zone réservée pour les tentes, je n'avais certainement pas le droit, mais bon, pour une nuit. Je leur propose de s'installer à coté de moi. Après avoir fait un tour dans le camping (il y a quelques caravanes mai surtout énormément de mobils-homes) ils acceptent. C'est un couple de Toulon qui rentrent chez eux après deux mois passé à rouler jusqu'en Turquie en suivant l'EuroVélo 6. Le camping n'avait rien d'un 3 étoiles, tout était cassé et on voyait bien que c'était des habitués qui venaient chaque année (leurs emplacements était surement en garage mort le reste de l'année).

La suite ce soir ou demain.

à Marcu, j'ai pu réparer ce problème de convertisseur de fichier et metttre mon diaporama sur YouTube. Le voici:

Dans le même temps, j'ai aussi pu mettre un diaporama que j'ai fait sur Les Saisies il y a un an. Le voici:

Je vais parler de cela à la cafète pour ne pas noyer le poisson !

sympatoche tes petits diaporamas, merci

- Etape 5: Saint Didier sur Chalaraonne --> Saint Rambert en Bugey (72km)
Je pars vers 9h après avoir discuté avec le couple. J'atteint rapidement Chatilon sur Chalaronne, belle petite ville. A Chaamont la rue était en travaux. Je passe sur le trottoir à pied a coté du vélo pour éviter la déviation. Arrivé à Ambérieu en Bugey, je m'aperçois que la N504 n'existe plus, c'est maintenant une départementale. De la circulation, j'arrive au camping dans l'après-midi. La gérante m'a dit qu'il y a 5-6 as ils sont allés barrés la route à Belley pour que les camions cessse de passer. Un routier avait agressé un habitant mais la police n'était pas loin. Je suis dans la ville du ramequin, un fromage. Les sardines sont très difficiles à enfoncer (la ville est entre deux montagnes).

- Etape 6: Saint Rambert en Bugey --> Vallières (103km)
Après une nuit mouvementée par le passage des voitures, des camions et des trains (surtout ceux de marchandises). Je me suis levé vers 6h30 pour partir "à la fraiche" afin de ne pas croiser une multitude de véhicules. Après avoir atteint Seyssel, la RD14 qui part un peu avant la ville et qui rejoint Rumilly est fermée pour cause de travaux. Je prends la déviation. Elle passe par Frangy. Rumilly n'est qu'à 20km de Frangy. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai vu les premiers mètres une montée de 10%, 8%, 6% ça baisse mais ça monte. Puis au bout d'un moment, la descente. Arrivée au camping vers 15h40.
Après l'effort, le réconfort. Je vais manger le soir aurestaurant du camping. La cuisine est excellente, vous voulez savoir ce que j'ai mangé ? Petite Salade Vallérienne, Croziflette, Crème brûlée. Excellent !!!!

Dans le Bugey: 20km = 1h07.

Etant nul aussi en cuisine ! surtout savoyarde, j'ai du lancer une recherche sur la Croziflette à Campagnard ! Mais est-ce la même ?

Porter à ébullition 3 litres d'eau salée et plonger les crozets durant
20 minutes. Couper le jambon en fines lanières, couper le reblochon en
dés.
Faire suer l'oignon
Faire fondre le beurre
Une fois égoutté, verser les crozets dans un plat à gratin,les arroser
de beurre fondu, ajouter les lanières de jambon et l' oignon.
Faire fondre au four quelques minutes.
Saupoudrer de thym émietté et servir aussitôt.
Mais surtout ne mangez pas, c'est uniquement pour CanCan ! Pas vrai Marcu ?

j'adooOOOOOOOoore les crozets

Saint Tino priez pour lui ! Il va faire une indigestion

Si c'est la même recette, je ne sais pas, en tout cas il y avait les mêmes ingrédients.

- Etape 7: Vallières --> Thônes (80km)
Je pars à 8h06 "à la fraiche" comme la veille. Jre ne pensais pa que ça montait entre Rumilly et Annecy. En arrivant à Annecy, pas de problèmes d'indications, les panneaux sont bien là et je me dirige en direction du lac. Arrivé au lac, j'emprunte la voie verte qui longe celui-ci. Je m'arrête quelques instants au "Bout du Lac" pour regarder le lac alors qu'il fait un beau soleil. J'ai essayé de faire des photos mais pas moyen. Je continue sur Saint Ferréol et une montée commence, le Col du Marais. Un cycliste m'a encouragé dans la montée et m'a souri et avait le pouce levé lorsque je l'ai croisé en descente. Puis une descente et Thônes, petite ville sympa.

Citation, à l'ordre de la nation, par Campagnard : << Un cycliste m'a encouragé dans la montée et m'a souri et avait le pouce levé lorsque je l'ai croisé en descente. >>

Et tu lui as fait un pied de nez j'espère

Les panneaux d'Annecy sont bien las, sur ! quand nous y sommes passé, ils étaient en repos !!!
Mais en bagnole on voit rien !
j'ai jamais compris ceux qui visitent les régions sans quitter leur fauteuils roulant et polluant !
En vélo c'est autre chose !

Bravo Campagnard pour ce super périple à vélo !!!!! Ton diaporama est superbe et celui des Saisies aussi !!
Encore Bravo à toi maman et papa caillou

Merci MamanCaillou, merci à tous.

- Etape 8: Thônes --> Thônes (16km)
Aujourd'hui c'est jour de repos à Thônes, la porte des aravis mais aussi la capitale du reblochon. Ce n'est pas une question de conditions métérologiques mais dès le départ j'avais prévu de m'arrêter un jour ou deux dans cette ville.
Le matin je fais quelques courses et je vais voir le lieu dit "Le Villaret" qui se trouve à quelques dizaines de mètres de l'Office de Tourisme. En Mars 1944, pendant la résistance, c'était la maison de la GESTAPO. Aujourd'hui, difficile à dire si c'est la même maison ou pas. C'est là qu'ont été torturés (et fusillés pour l'un d'entre eux) des maquisards du plateau des Glières.
L'après-midi, je me rend à Morette, un peu à l'écart de la ville ou se trouve le cimetière de Morette, le musée de la résistance Haut-Savoyarde, le musée de la déportation. C'est très intéressant.
En fin d'après-midi, j'ai un nouveau voisin qui arrive au camping. Il à la même tente que moi et vient des Ardennes (08). On parle beaucoup de la montagne, de toutes les randonnées qu'il à fait, on rigolent. Il m'a raconté beaucoup de choses dont une fois, il faisait un petit tour de plusieurs jours vers Roselend. Lorsqu'il est arrivé au Contamines-Montjoie il à commencé à pleuvoir et ça a duré pendant 9 jours.



- Etape 9: Thônes --> Yvoire (89km)
Je pars vers 9h après avoir salué le voisin. Je monte en direction des Villars sur Thônes puis Saint Jean de Sixt ou j'arrive vers 12h. Pause d'environ une heure, le temps de faire le tour du village. Je pensais que ça allait monter jusqu'au Petit Bornand Les Glières. Mais non ça descend tout le long jusqu'à Bonneville. J'arrive vers 12h. Il y a un camping à Bonneville mais je trouve que c'est un peu tôt et j'aimerais continuer un peu plus loin. Il y a du soleil. J'appelle en renfort Marcu pour qu'il me cherche quelques campings un peu plus loin sur ma route. Pause casse croute en même temps. Les campings trouvés, je pars vers Annemasse où la température affiche 36°C !!!! Je passe la frontière à Ambilly. Là surprise, je m'attendais à ce que tout le monde soit contrôlé, papiers. En fait, non personne. Quelques minutes plus tard, j'entre dans Genève et je rejoint le lac ou je vois directement le jet d'eau en face de moi. Je m'arrête faire quelques photos. Un peu plus loin, je passe devant la plage de Genève. Impressionant le nombre de vélos garés à proximité. J'ai voulu faire une photo mais l'appareil, lui, ne voulait pas. Il y a une piste cyclable qui longe le lac et là, à cet endroit, on n pouvait plus passer tellement il y avait un nombre important de vélo. La douane de Hermance était en travaux mais seuls les piétons et cyclistes pouvaient passés. Je suis passé à pied à coté du vélo pour plus de sécurité (on ne sait jamais un clou qui traine par terre). A Yvoire je m'arrête au camping le Léman I. Je m'intalle et je visite le village. très beau village médiéval avec pleins de boutiques de souvenirs, de produits régionnaux de glacier et de restaurant.

une petite glace au Reblochon ?

(on ne sait jamais un clou qui traine par terre). Prudent le gars !

C'est curieux c'est précisément cette nuit que je pensais : Faudra que je lui demande si il a une trousse de secours pour les chambres à air ( nana pas des tentes même si ça vous tente ! )
C'était la hantise de nos randos en velo du temps ou je n'étais pas encore devenu fénéant

Alors Campagnard emmènes tu de quoi te regonfler si tu crèves De profondis Amen ! ou Amènes la suite

J'ai faim...